Ciskal, FT à plumes

C’était un soir d’automne. Le vent avait fraichi.

Dans l’auberge, l’atmosphère était sombre. De longs volutes de fumées jouaient avec les lumières artificielles. Dans un recoin, un barde essuyait avec lenteur son luth ancestral. La fumée de sa pipe l’enveloppait de volutes bleutés. Sa choppe attendait. Son béret à plume d’aigle légèrement rabattu vers l’avant, il semblait rêver.

Les clients de l’auberge, robustes combattants, l’avait regardé entrer. Leur inquiétude n’avait guère durée. Il ne portait aucune arme longue et sa dague n’avait rien d’assassin. Sa longue cape elfique, sa neutralité, ses bottes souples en faisaient un marcheur assuré. Son luth en bandoulière, sa décontraction, l’aisance et l’assurance avec laquelle il s’était installé n’avaient que peu de temps agrippé les regards. Profitant de ce que les regards avait éteint les paroles, le barde avait profité du silence de l’assemblée pour attraper son luth. D’un fin doigté il avait joué une douce balade des temps anciens.

Les clients avaient applaudi, rassurés que ce barde fut bien ce qu’il présentait. Certains avaient même supputé que cet être inconnu pouvait être porteur d’une nouvelle quête. Le barde leur avait souri, avait commandé et s’était installé derrière la table. Il avait allumé une bonne pipe aux herbes parfumées des montagnes et avait écouté.
Beaucoup de clients allaient et venaient, porteurs simples et discrets de fabuleuses histoires, ou bien excentriques acteurs de faits d’armes arrosés.

La nuit s’étirait. Restaient principalement dans l’auberge les membres de la guilde des mercenaires. Le barde se leva et s’approcha du groupe qui trinquait ensemble. Ils le sentirent et tous les regards l’accrochèrent. Le barde les regarda, s’arrêta à quelques pas et fit une courte et respectueuse révérence :

- permettez, valeureux combattants, que je me présente. Vous m’avez accepté à votre taverne en tant que barde et je suis ici en tant que tel. Je passe par les lieux où le talent s’inscrit. J’ai entendu ici des histoires merveilleuses. Je tenais à vous remercier de m’avoir offert beaucoup de plaisir. Il y a parmi vous de très talentueuses conteuses et très talentueux conteurs. Ce fut pour moi merveille, régal et abondance. Je suis Ciskal, Franc-tireur au sein de la guilde cartelloise des NewGeneration et barde à plumes. Je viens ici en paix.

Je venais saluer le sire Maldoror qui vint il y a peu en notre forteresse. Il avait assuré, d’une excellente plume, un récit étoilé. Je venais l’en remercier.
Je me suis permis d’entrer ici un peu en catimini, histoire de régaler mes besoins de barde. Le barde aime à écouter. Et je puis certifier qu’en cet auberge j’ai entendu des histoires fines, originales et raffinées…
(HRP : je félicite donc toute l’assemblée d’auteurs RP pour leur talent )

Et puis il y a tout de même ici la légende des Franc-tireurs. Celui qui unit les ennemis contre lui, celui dont tout le monde craint le bras. Et pour un franc-tireur, il est un fier exemple…

Permettez que je vous offre, en quatre modestes vers, un salut digne de vous tous :


L’âme rouge a des hommes qui portent sur le cœur
Le courage des braves, la marque de l’honneur.
Et si le nombre manque, ce n’est qu’avec valeur
Qu’ils se battent ensemble pour la royale fleur.

Tournée générale en l'honneur de notre ami !
J'ai grand plaisir à te voir ici Ciskal, et mes oreilles te réclament.

Récompense donc tes cordes vocales d'une bonne mousse sucrée, c'est avec joie que je te l'offre !

bienvenue Ciskal

le moinillon rentra...

ah merdre! trompé de costume. font chier au casting

repars du début*

le jeune palouf rentra dans la salle, choppes à la main pour servir les nouveaux arrivants. Son parcours se finit devant la table ou siégeait un jeune homme à plumes. Voyant sa choppe encore pleine, il ne fit que déposer une seconde à côté avant de faire demi tour pour retourner à ses occupations



[HRP]

bienvenu dans notre demeure
hormis une ou deux choses, fait comme chez toi [/HRP]

merci bien messire Nitro!

allez! trinquons à la vie!
A cette vie qui nous pousse à boire une mousse,
a cette vie qui me permet d'écouter de charmantes histoires.
Je suis heureux d'avoir poussé la porte de votre castel,
ravi d'avoir entendu le talent.

On n'aime jamais assez ceux que nos principes nous poussent à considérer comme des ennemis!

Bien!! Je constate que vous êtes très occupés! Et cela se comprend bien en ces temps instables qui précèdent une nouvelle ère que certains craignent et que d'autres attendent avec impatience...

Ne souhaitant point vous importuner plus longtemps je profite de cette matinée ensoleillée pour repartir vers les montagnes.

Merci pour la bière!

au plaisir d'entendre encore vos histoires...

Au revoir!!

Avant de partir... une dernière chose.

S'il y en a qui ont connu Kérida...
s'il y en a qui souhaitent lire un humble hommage qui lui est rendu :

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